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Une conversation avec Laurence Vecten


Laurence Vecten exerce de multiples activités dans le champ photographique. Outre son travail de directrice photo de l’édition française du magazine Glamour, elle est aussi l’auteur du blog One Year of Books. Elle y montre quotidiennement les livres de photo qui viennent agrandir sa collection. Sous le label Lozen Up, elle se fait éditrice. Elle est encore la commissaire de Publish it Yourself, manifestation dédiée aux livres de photo auto-édités. Après une première édition l’an dernier à la Maison d’art Bernard Anthonioz de Nogent-sur-Marne et des présentations au Bal l’hiver dernier puis au Fotobook Festival de Kassel au printemps, Publish it Yourself revient s’installer à Nogent-sur-Marne du 9 au 11 septembre 2011. Rencontre avec Laurence Vecten autour du programme de Publish it Yourself et plus largement tentative d’éclairage du phénomène en pleine expansion de l’auto-édition par les photographes.


Quelles sont les nouveautés de cette deuxième édition de Publish it Yourself (PiY) à la Maison d’art Bernard Anthonioz?

On part des artistes. L’an dernier tous les auteurs étaient présentés à niveau égal. Cette année j’ai décidé d’en mettre certains en avant. Et mon choix s’est porté sur le duo anglais Preston is my Paris. Cette année en plus de l’exposition des livres nous organisons une table ronde avec le graphiste Frédéric Teschner qui expose également à la Maison d’art Bernard Anthonioz, les Böhm Kobayashi et Preston is my Paris. Autre nouveauté Böhm Kobayashi et Preston is my Paris dirigent chacun un workshop [stage].


Pourquoi as-tu choisi de mettre en avant le travail de Preston is my Paris ?

Je trouve qu’ils ont vraiment une démarche : il faut que ça sorte. Il faut publier. Ce sont un peu des activistes. Ce sont presque des militants du livre. Leur pratique consiste aussi à produire pour donner. L’une de leurs publications, Preston Bus Station, a été imprimée sur du papier journal et ils l’ont distribuée dans la ville, ils l’ont donnée aux chauffeurs de bus, aux passants. En fait, ce que je trouve important dans cette pratique-là, c’est de publier pour exprimer quelque chose et non pas juste pour compiler de jolies photos.

Que penses-tu de la contradiction qu’ils pointent eux-mêmes dans le catalogue de PiY à propos de leur travail : avoir la volonté de produire des objets démocratiques qui s’adressent aux habitants de Preston et se retrouver collectionné aux quatre coins du monde et exposé à Nogent ?

Je pense qu’il est impossible de vraiment lutter contre les collectionneurs. Je ne vais pas prêcher pour ma paroisse, mais exposer chez nous peut, éventuellement, les aider dans leur démarche. Les Preston is my Paris parlent aussi dans l’interview d’élargir leurs projets à d’autres lieux, d’autres villes. Donc il est possible que l’exposition donne envie à certains de participer à leurs projets, ou que ça leur permette de faire des rencontres. On peut aussi espérer que cela donne à d’autres l’idée de sortir des zines, de s’exprimer. Après, le phénomène de collection… Que dire ? Moi-même, je possède leurs livres. Maintenant je les regarde d’un autre œil. Je me dis « ok je les ai et je les gardais précautionneusement. Peut-être faut-il les traiter avec plus de désinvolture. » Mais, il n’est pas possible de lutter contre le désir des gens qui veulent collectionner. Donc tant pis !

Quels sont tes critères pour choisir les livres que tu présentes à PiY ?

C’est très aléatoire. Il y a d’abord le travail du photographe et l’objet lui-même. Parfois, je peux choisir un livre parce que quelqu’un m’en a parlé. D’autres fois, c’est parce que je connais les photographes et que je suis leurs évolutions. D’autres fois encore, je dois être plus stratégique : il faut panacher des artistes plus ou moins connus. Des fois je suis attirée juste par une petite chose, par l’objet en lui-même. Enfin, une bonne partie des artistes que je présente cette année avaient déjà des livres exposés l’an dernier. Je les ai suivis tout simplement par amour de leurs livres et de ce qu’ils produisent.


Exposes-tu uniquement des livres très récents ?

Oui, oui. Parce que les plus anciens sont plus difficiles à obtenir et d’autre part, je ne suis pas certaine d’avoir le savoir pour aller très loin dans le passé.

Les livres réalisés en « print on demand », de type Blurb entrent-ils dans ton projet ?

Très très peu, parce que je n’aime pas trop ça. Il n’y a que Joachim Schmid. Il a un travail très particulier et il utilise le « print on demand » de manière particulière. Cela fait partie de son concept artistique. Donc, j’ai intégré trois de ses livres, mais c’est tout…

Qu’est-ce que tu n’aimes pas ?

La qualité… La qualité, le format du livre qui se retrouve toujours un peu le même. Je ne sais pas, il y a quelque chose que l’on reconnaît tout de suite. Une espèce de trame trop forte. C’est toujours un peu pareil. En fait, Il y a un autre « print on demand » dans ma sélection, c’est le livre de Mathieu Lambert, mais c’est lui qui gère. Il produit le livre lui-même à chaque commande, c’est donc totalement différent.


En quoi l’auto-édition forme-t-elle un champ éditorial distinct de l’édition traditionnelle ?

Vraiment, tu poses des questions compliquées [rires]. Moi, je considère que la différence principale réside dans le fait que ce mode d’expression qu’est l’auto-édition permet de dire ce que l’on souhaite, quand on le souhaite. C’est à double tranchant évidemment. Mais, si un auteur veut faire quelque chose d’incroyable. Quelque chose qu’un éditeur refuserait pour des questions de ligne éditoriale, de moyens ou autre, il peut le faire lui-même. Un jour, lors d’une conférence j’ai dit à des étudiants : « si vous avez envie de faire un livre sur du papier toilette, faites-le ! » [rires]. C’est extrême, évidemment. Mais plus sérieusement, l’auto-édition offre une grande liberté. Le problème, bien sûr, est qu’on se retrouve parfois face à du très bon, mais aussi, souvent, face à du n’importe quoi. Faire un livre tout seul, sans avis extérieur, c’est très périlleux : dans nombre de cas, on ressent le manque d’éditeur, de graphiste. Et puis, on le sait, les plus mauvais éditeurs de photo sont souvent les photographes eux-mêmes. Je pense que pour se lancer dans l’auto-publication, il faut au moins s’entourer d’amis pour avoir un œil extérieur.

Mais, quel est le point commun entre, par exemple, les petits livres de Preston is my Paris réalisés à 20 ou 30 exemplaires faits à la Xerox et vendus sur leur site internet et le Coming up for air de Stephen Gill tiré à 4500 exemplaires et vendu dans les librairies traditionnelles ?

Les différences sont déjà dans l’objet. Gill, c’est plus travaillé, plus abouti. Les propos sont complètement différents. Preston c’est l’idée de produire et la nécessité de le faire tout de suite. « Urge » dit-on en anglais. S’ils ont un truc à dire, ils doivent le dire et atteindre le public le plus proche possible…


Et les points communs ?

Le point commun, c’est l’indépendance. Mais je pense que les démarches sont différentes pour chaque artiste. Stephen Gill par exemple, j’ai l’impression qu’il a besoin d’être protégé. Pour cela, il a toute une équipe qui l’entoure. Je pense qu’un éditeur extérieur pourrait complètement le ravager. La seule chose désagréable face à ces pratiques très diverses est d’être confrontée à certains photographes qui ne font des livres que pour montrer les trois belles photos qu’ils ont faites la semaine dernière. [petits rires]. Mais je ne pense pas qu’on se souviendra d’eux dans quelques années.


Comment est né ton intérêt pour ce domaine de l’auto-édition ?

Je suis une collectionneuse acharnée depuis toujours. Ça a commencé par les pièces de monnaie quand j’étais enfant. Plus tard, j’ai eu ma période disques, ma période autographes ou ma période fringues. Maintenant je suis dans la période livres. On verra combien de temps ça va durer. Mais c’est par amour de la photographie au départ. Et puis il y a ce côté indépendant, underground, que j’adore et que j’ai toujours aimé dans toutes mes périodes. Le self-publish me permet de posséder des pièces d’artistes à des prix abordables. Un jour, je collectionnerai peut-être des tirages de Vik Muniz (le rêve absolu) ou même de Larry Sultan, ou encore les livres de Ruscha… mais je n’en suis pas encore là !!!


De quand dates-tu l’émergence de l’auto-édition ?

Je dirais deux ans. Mais le déclencheur se trouve dans la conjonction du fait que tout le monde a un ordinateur, de la facilité de produire un livre sur Internet et de ce que l’impression numérique est désormais accessible à tout un chacun.


As-tu une idée du nombre de livres auto-édités publiés en une année ?

Des milliards ! Trop ! [rires] Non, mais sérieusement, c’est très difficile à recenser. Moi, malgré mes efforts, je sais que ce je vois n’est qu’un tout petit échantillon. Heureusement que nous sommes plusieurs à travailler sur ce domaine, à recenser, à montrer les œuvres. Nous avons chacun notre façon de le faire. C’est bien que des individus s’emparent de ce sujet, car les musées, les institutions ne peuvent pas suivre. Il y a trop de choses, ça va trop vite. Mais avec un peu de chance, ça va s’essouffler. Ça rendrait les choses plus simples. [petits rires]. On verra.


Physiquement, y a-t-il des spécificités à l’auto-édition ?

Dans les papiers, les techniques d’impression, les formats… C’est plus « rough » [brut] que l’édition traditionnelle. Ça peut être tout et n’importe quoi. Ça peut être fait avec une imprimante noir et blanc ou couleur. Ça peut être imprimé en numérique, en offset, ou en risograph. Sur des papiers moins classiques. La palette est plus large. On trouve moins de « hardcover » [couverture cartonnée] parce que ça coûte cher. La caractéristique majeure c’est le côté fait à la maison. Stephen Gill, par exemple, a fait peindre à la main par ses amis chacune des couvertures de son dernier livre, Coming up for Air.


Les initiatives autour du livre auto-édité se sont multipliées depuis deux ans. Il y a Publish it Yourself, mais aussi Self Publish, Be Happy en Grande-Bretagne, la Indie Photobook Library aux États-Unis. Le Fotobook Festival de Kassel t’a invitée cette année à présenter une exposition. Quelle est ta vision de tout ça ?

Je trouve cela intéressant parce que ça montre qu’il y a un intérêt partagé. Parfois, je ressens un peu de découragement en me disant « est-ce que nous ne ressassons pas tous la même chose ? Ne sommes-nous pas en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis ? » Je veux dire par là qu’il est important de faire attention à ne pas se répéter. A contrario, je trouve intéressant de noter qu’en France nous sommes peu nombreux à nous attacher à ce domaine alors qu’il y a tout de même un public. Je note aussi qu’il y a de plus en plus de photographes français qui s’intéressent à l’auto-édition. Cette année je montre quelques Français à PiY, un peu plus qu’en 2010. Pour revenir à ta question, je suis heureuse qu’il y ait diverses initiatives. Je pense qu’il faut que nous apprenions à nous connaître davantage les uns et les autres. Je ne nous considère pas comme concurrents. Nous montrons tous des livres. Faisons-le manière différente, mais faisons-le intelligemment !


Penses-tu que ça correspond à une structuration de ce champ ? À un besoin ?

Il n’y a pas de structure, c’est du « do it yourself ». Il ne faut pas de structure, il faut que ça reste le bordel ! [rires]. Mais je suis heureuse que, lorsque nous avons pensé l’exposition au Fotobook Festival de Kassel avec Bruno, [Ceschel, fondateur de Self Publish, Be Happy] nous ayons décidé de présenter nos sélections ensemble. Pour moi, mieux vaut dialoguer que de rester face à face à se regarder dans le blanc des yeux. Nous avons presque le même propos, nous présentons presque les mêmes artistes. Au final, je ne sais pas si Bruno en vit ou si Larissa Leclair [créatrice de la Indie Photobook Library] en vit ou pas. Mais, pour moi, ça reste de l’amateurisme et je ne vois pas comment ça pourrait aller beaucoup plus loin.

Pourquoi, selon toi, tant de photographes tiennent-ils à faire un livre ? Quel est pour eux l’attrait de la forme livre ?

Il y a plusieurs raisons. Certains veulent juste montrer leur travail. D’autres ont une histoire à raconter, un truc à sortir. Certains autres le font juste pour être à la mode. Et ça, c’est évidemment une mauvaise raison. Il y a un mélange de tout ça. Je pense que la meilleure raison de faire un livre c’est parce qu’on a un propos. Et comme le disent les Preston is my Paris « les meilleurs livres sont ceux qui sont pensés pour être des livres dès le départ. ». Ce qui vaut bien mieux que de se dire « tiens, j’ai tel projet, si j’en faisais un livre ? C’est à la mode et ainsi on verra mon travail. » Ça c’est le pire.


Quel est le rôle d’internet dans l’essor de l’auto-édition ?

Internet permet la diffusion. L’auto-édition est un monde merveilleux, sauf au moment de passer à la diffusion. C’est le goulet d’étranglement. L’une des possibilités est de vendre soi-même sur Internet. Si on a un peu de presse, des articles de blogs, du bouche-à-oreille, ça peut marcher et c’est génial…


Comme Sébastien Girard ?

Oui. En plus, un succès d’auto-édition peut faire que les éditeurs, les institutions, les galeries, s’intéressent à toi. Donc ça, c’est le monde merveilleux. L’autre possibilité est de chercher à être distribué en librairie. Mais c’est extrêmement difficile. En général les librairies prennent 30 à 40 % minimum du prix du livre. Il faut le savoir. Moi, avec Lozen Up j’en ai fait les frais. Tu envoies tes bouquins dans une librairie, dans l’espoir qu’ils soient vendus. Tu n’en envoies que cinq parce que le libraire n’en prend pas plus. Et tu n’es payé que lorsque tes livres sont vendus. Et si jamais ils ne sont pas vendus, tu peux les récupérer à tes propres frais. Au final, bien souvent, tu ne récupères ni l’argent ni tes livres. Donc il vaut mieux compter sur Internet. Avoir un site personnel et des réseaux. En fait, il faut jouer le réseau à fond. Mais, je ne peux pas en vouloir aux libraires. L’auto-édition est un peu un monde parallèle. Les libraires ne peuvent pas tout présenter, les livres prennent de l’espace. Stocker joue sur leurs marges.


Que penses-tu du débat actuel livres photos versus iPad ?

Certains prédisant la mort du livre au profit des tablettes ? Je pense que si l’on est amoureux du livre de photo et de ce qu’il transmet, et bien, le livre ne se conçoit pas sans le papier, sans l’impression. Donc je crois encore au support livre traditionnel. D’un autre côté –geekette que je suis– je trouve le iPad assez intéressant pour des projets différents. Par exemple, Takashi Homma a sorti son Tokyo Suburbia en version iPad. C’est un livre inaccessible pour beaucoup de gens : en effet, il est extrêmement recherché des collectionneurs et, du coup, il coûte cher. La version iPad est vendue, 7,99 $. Donc, ça peut contribuer à le rendre plus largement visible. Moi-même qui possède Tokyo Suburbia, je me suis demandé un moment si je n’allais pas acheter la version électronique, juste pour voir ce que ça donne. Les Preston is my Paris ont créé une application iPhone. J’imagine qu’un jour ou l’autre ils vont passer à une application iPad. C’est un autre jeu, un autre territoire où il est possible d’explorer de nouvelles choses. Autre exemple, Pierre [Hourquet, le mari de Laurence] conçoit Booksonline, des livres qui ne sont disponibles que sur Internet. Et bien, je pense qu’il devrait trouver une manière de développer ce projet pour iPad. Mais pour en revenir à la démarche de Takashi Homma, je trouve intéressant de rendre disponibles des livres qui sont invisibles du grand public. Et c’est peut-être là que les institutions ont un rôle à jouer. Même si je ne pense pas malgré tout qu’on puisse dire que les livres sur iPad soient très accessibles, car le iPad reste un luxe !

Pour finir, parmi les livres récents, quels sont ceux que tu recommandes absolument ?

Alors, disons From Siberia with Love d’Aya Muto. J’aime beaucoup toutes les publications de cette photographe. C’est très sensible. Là, c’est un tout petit objet d’une grande poésie. Ça se ressent sur la couverture, dans le choix du papier, et sur le décalage des images. Je présente cinq de ses livres à PiY ! Dans la même veine, j’aime également beaucoup le Teufelsberg de Denise Schatz. C’est le deuxième ouvrage que je découvre sur ce thème. Cette montagne de gravas datant de la guerre dans Berlin. Un sujet qui me rappelle Allemagne année zéro de Rossellini. Et là aussi, j’apprécie le livre en lui-même, avec sa couverture en papier calque, cousue à la main. Il y aussi, The whiteness of a whale de Zhao Renhui. C’est l’histoire du monstre du Loch Ness, transposée au Japon, donc évidemment j’adore. Slash d’Hiroshi Nomura, tu l’avais vu à Kassel…


Non, je ne me souviens plus…

Tout repose sur la transparence du papier, car il y a une double page imprimée, une double page blanche, et la transparence du papier laisse deviner les photos.


Ah oui, je m'en souviens maintenant.

C’est vraiment bien… Il est hyper fragile, je ne sais pas dans quel état il sera à la fin de PiY. Mais ça fait partie du jeu. Il faut que le livre vive…


Oui, mais pourtant là, dans ta bibliothèque, les livres sont tous nickel…

C’est différent, c’est ma collection. J’essaie de les préserver. Mais pour l’auto-édition, vouloir montrer ces livres-là, à un public sans qu’il puisse les toucher, je pense que ce serait une erreur. Le Boisemania de Geoffroy de Boismenu je trouve ça bien aussi. Geoffroy n’a rien a prouver à personne, surtout dans l’auto-édition. Je trouve génial que ce photographe avec son background de photographe de mode, de pub, qui a déjà fait des livres, tout d’un coup, décide de produire un livre et de le distribuer gratuitement dans certaines librairies. En plus le propos est assez drôle.


Je trouve aussi le Gone Quickly de Noah Beil très abouti. Il a accompli un travail incroyable. Il a mis un an à le réaliser. Il a lui-même cousu les cahiers, il a fait du letterpress… C’est incroyablement bien imprimé. Un véritable retour à l’artisanat. Enfin, je recommanderai Jet is black Jet is gold de Garry Trinh…


C’est le photographe que tu avais sélectionné pour Kassel ?

Oui, là c’est un format A5, avec des photocopies noir et blanc. Il faut bien regarder les photos, car il y a toujours un petit twist dedans.


Publish it Yourself, les 9, 10 et 11 septembre 2011 à la Maison d’art Bernard Anthonioz de 12h à 18h. 16, rue Charles VII, 94130 Nogent-sur-Marne.

Make it Yourself, workshop avec Preston is my Paris les 9 et 10 septembre.

Imagery Club vs Suits, workshop avec Böhm Kobayashi les 7 et 8 septembre


Allez voir ailleurs !

Le site de Publish it Yourself.

Celui de la Maison d’art Bernard Anthonioz.

Les autres sites de Laurence Vecten : One Year of Books, Lozen Up, Loz, Photo Book Swap.

Le site de Preston is my Paris, l’article consacré par Des livres et des photos à deux de leurs livres et celui dédié à Stephen Gill.

Le site de Böhm Kobayashi.

Celui de Joachim Schmid.

Ceux de Self Publish, Be Happy, de la Indie Photobook Library du Bal et du Fotobook Festival de Kassel.

Le site de Sébastien Girard et l’artcle que nous avons consacré à son premier livre, Nothing but home.

Une présentation du Tokyo Suburbia de Takashi Homma version iPad.

Le site de Booksonline.

L’article que nous avons consacré au Boisemania de Geoffroy de Boismenu.

Portrait de Laurence Vecten © Preston is my Paris

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