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Une conversation avec Michael Mack


Michael Mack est loin d’être un inconnu dans le paysage éditorial. Il œuvre depuis une vingtaine d'années déjà. Aux côtés de Gerhard Steidl notamment. Sa maison d’édition, Mack, créée il y a trois ans à peine, s’impose comme la plus stimulante des années 2010. Au catalogue des noms célèbres, Paul Graham,  Adam Broomberg et Oliver Chanarin, Thomas Demand… Et d'autres qui le deviennent comme Christian Patterson. C'est sans doute cette alchimie, couplée à une exigence de qualité absolue que font la réputation de la maison. Alors que Mack ouvre une boutique éphémère à Paris, conversation téléphonique. London calling !


Comment es-tu venu à l’édition ? Au début des années 1990, j’ai commencé à travailler comme auteur et éditeur free-lance. J’ai écrit deux livres en prolongement de petites expositions. L’un était un panorama de la photographie et l’autre traitait des relations entre photographie et architecture en Allemagne. J’ai alors eu quelques propositions. C’est ainsi que j’ai  reçu un coup de téléphone d’une personne disant « Je suis Gerhard Steidl. Puis-je venir vous voir ? » C’était en 1994. Il est donc venu chez moi. À cette époque, il commençait à publier des livres illustrés. Auparavant, il était éditeur de littérature et imprimeur. Et donc nous avons commencé ensemble à bâtir un catalogue. Avant cela, j’avais travaillé sur le programme éditorial d’une petite galerie à Londres. J’ai ainsi réalisé que mon intérêt pour la photographie tenait bien plus du livre que de l’exposition. Je trouvais la photo accrochée au mur bien moins excitante que les possibilités offertes par le livre. J’en ai conclu que je ferai mieux de travailler comme éditeur que comme curateur. Et, bien évidemment, avec Steidl les possibilités étaient –et sont encore– absolument fantastiques. Il est, peut-être le meilleur éditeur, mais assurément, le meilleur imprimeur de l’ère moderne de la photographie. J’ai eu cette grande chance de travailler avec Steidl à construire un catalogue, à réaliser des livres, à apprendre les affaires. Ce qui m’a, peu à peu, conduit à créer mon propre petit label.


SteidlMack… Oui, SteidlMack. […]


Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans mon livre Conversations.

French and English version available.


Portrait © Akemi Kurosaka

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